Être comme un coq en pâte

On ne va pas se mentir, ce n’est pas avec ce confinement_v2 que l’on va se sentir comme un coq en pâte, comprenez dans une situation particulièrement confortable (même si, il faut le reconnaître, il y a quand même plus à plaindre). Bref, je ne suis pas là pour donner mon avis sur les événements sanitairo-politico-sociaux de ces derniers mois, mais pour vous expliquer en quoi un coq en pâte serait choyé. 

Pourquoi un coq en pâte ?

Si l’on imagine un coq enfermé dans une pâte pour être transformé en casse-croûte, on ne peut pas dire qu’il soit bien à son aise. La pâte de notre expression n’a donc rien à voir avec l’univers de la cuisine. 

Pas de destin funeste alors pour notre volatile lorsque l’expression est apparue au XVIIe siècle. À cette époque, les fermiers traitaient  avec grand soin les coqs les plus beaux. Ces derniers étaient dorlotés dans le but d’être présentés par la suite à des concours ou pour être vendus à un très bon prix lors des marchés. Une fois la volaille prête, elle était transportée précautionneusement dans des paniers ou des corbeilles. On parlait alors de coq de panier. Afin de rendre les coqs plus attirants encore, les fermiers appliquaient sur leurs plumes une pâte spéciale qui les rendait brillantes. Le coq en pâte avait donc mené une existence douillette. 

Quand utiliser cette expression ?

Il y a belle lurette que je suis comme un coq en pâte.