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être sur la sellette

Être sur la sellette

Être sur la sellette

On en apprend tous les jours. En faisant des recherches pour écrire cette rubrique, je viens de m’apercevoir que je ne lui attribuais pas son sens exact. Quelqu’un qui est sur la sellette est exposé à la critique, au jugement ou soupçonné de quelques méfaits. Je vous l’avoue ici, mais ne le répétez pas, je pensais qu’être mis sur la sellette, c’était être mis de côté avant d’être chassé d’un groupe… un peu comme lorsque les pirates faisaient marcher leurs prisonniers sur une grande planche en bois en dehors du bateau avant de les pousser dans la mer. Si vous pensiez comme moi, n’hésitez pas à le dire en commentaire, je me sentirai moins seule. En vous remerciant.

Qu’est-ce qu’une sellette ?

On sait donc déjà que ce n’est pas le plongeoir présent sur les bateaux pirates… La sellette est en fait un minuscule tabouret. C’est sur ce petit siège en bois, sans dossier, sur lequel les accusés étaient installés dans les tribunaux pour être interrogés. Il était volontairement bas, instable et inconfortable pour donner une posture fragile à l’accusé. Les juges dominaient ainsi le suspect qui était quant à lui dans une position humiliante. Quand la personne accusée était d’un certain rang, elle avait tout de même droit à un tapis sur sa sellette. Elle est apparue au XIIIe siècle et son usage a été aboli après la Révolution française, en 1789.

Pour les adeptes de l’étymologie, sachez que ce mot vient du latin sedere qui signifie être assis. On lui doit également les mots seoir et asseoir.

Quand utiliser cette expression

Après mon aveu d’ignorance, vous pouvez me mettre sur la sellette, je m’en tamponne le coquillard.