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Faire amende honorable

Faire amende honorable

Faire amende honorable

Il n’est pas toujours évident d’avouer quand on a tort. Même lorsqu’on nous prouve par A + B que l’on se trompe, on préfère parfois être de mauvaise foi que de consentir que l’on a fait une erreur. Il paraît que c’est normal, car cela nous renvoie une mauvaise image de nous-mêmes. Mais parfois, plutôt que de friser le ridicule, il vaut mieux reconnaître que l’on a fauté. Dans ce cas, on dit que l’on fait amende honorable. Mais savez-vous d’où vient cette expression ?

Amende ou amande ?

Vous avez probablement remarqué que l’on ne parle pas ici du fruit de l’amandier, puisque amende s’écrit avec “e” et non avec un “a”.

L’amende de notre expression est donc similaire à une contravention.

D’ailleurs, sous l’Ancien Régime, c’en était une. Il s’agissait d’une peine morale, de sévérité intermédiaire entre le blâme et la mutilation qui consistait simplement à reconnaître ses torts. On parlait d’amende honorable sèche lorsque l’aveu se faisait en huis clos pendant l’audience, et d’amende honorable publique lorsque le coupable faisait son mea culpa devant le juge et le public.

Sachez également qu’elle était “honorable”, car en déshonorant le condamné, c’était un moyen de le faire payer pour la faute morale commise.

Cette condamnation était prononcée notamment en cas d’insulte, d’atteinte à la pudeur ou de malversation financière.

Quand utiliser cette expression ?

Je préfère faire amende honorable plutôt que d’être vouée aux gémonies.