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Être pendu aux basques de quelqu’un

On a tous dans notre entourage une personne qui ne nous lâche pas d’une semelle. Il arrive parfois que ce soit un animal. Vous savez, ce chat qui s’installe systématiquement sur vous lorsque vous êtes allongés dans le canapé pour votre sieste du dimanche après-midi. Mais lorsqu’il s’agit d’une personne, celle-ci est bien souvent haute comme trois pommes. Dès que vous baissez les yeux, elle est là. Elle vous regarde de ses yeux ronds et affiche son plus beau sourire édenté. C’est mignon, n’est-ce pas ? Jusqu’à ce que vous en ayez marre de buter dans votre progéniture en vous retournant un peu trop vite parce que vous ne l’aviez pas vue. Alors vous lui dites gentiment (mais fermement, je vous connais) : t’en as pas marre d’être pendu à mes basques ? Et ce petit être vous répond : mais maman/papa (barrez la mention inutile), t’as même pas de baskets !

Et bien puisque t’en parles, les basques et les baskets, ce n’est pas du tout la même chose !

C’est quoi, des basques ?

L’expression Être pendu aux basques de quelqu’un date du XVIe siècle. Inutile de rappeler qu’à cette époque, personne ne portait de baskets. On était plutôt chaussé de souliers classiques en cuir, ou de bottes de mousquetaire. Cependant, cette expression a tout de même un rapport avec les tenues vestimentaires. En effet, la basque est un morceau d’étoffe, un élément d’une veste qui partait de la taille et descendait sur les hanches. Sachant cela, on imagine très bien quelqu’un accroché à ses basques. En tout cas à l’époque, puisqu’elles ont désormais disparu… J’ai bien tenté de voir à quoi ressemblait une basque, grâce à mon ami Google image, mais je n’ai vu sur mon écran que des photos d’autochtones du pays du même nom. Oui, ceux avec le béret sur la tête et le foulard rouge autour du cou.

Pour les puristes de l’étymologie, sachez que le mot basque serait la déformation du mot baste, de la famille de bâtir. Ma grand-mère, qui était couturière, vous dirait que bâtir, c’est assembler les pièces d’un vêtement avec de grands points d’aiguille avant de les coudre. CQFD.

Quand utiliser cette expression ?

Comme on l’a vu dans l’intro, ça marche très bien avec ses enfants.

Mais j’ai une autre illustration : si vous ne voulez plus que je sois pendue à vos basques avec mes expressions du dimanche, levez la main.

Non, je plaisante, ne dites rien.

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