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ouvrir la boîte de pandore

Ouvrir la boîte de Pandore

Ouvrir la boîte de Pandore

Dans deux jours, c’est Noël. Vous allez ouvrir quelques cadeaux, peut-être même beaucoup. Des boîtes en tout genre. Des grandes, des petites, des rondes, des carrées. Quoi qu’il en soit, n’ouvrez surtout pas la boîte de Pandore !

Connaissez-vous cette expression qui signifie « déclencher une série d’événements désastreux » ? Connaissez-vous son origine ? Qui est Pandore et quelle est cette boîte par qui le malheur arrive ? Les réponses se trouvent du côté de la mythologie grecque.

Le mythe de Pandore

Tout commence dans l’Olympe, le pays des Dieux. Zeus demande aux frères Prométhée et Épiméthée de créer l’espèce humaine. Les frangins s’y attèlent et les premiers hommes mortels voient le jour.

Cependant, il leur manque quelque chose pour survivre : le feu. Prométhée a alors le culot de voler le feu sacré de l’Olympe pour l’offrir aux hommes. Lorsque Zeus apprend la nouvelle, il décide de se venger et pour cela, il demande aux Dieux de créer… la femme (la mythologie a dû être écrite par des hommes…). Ils mettent alors la main à la pâte. Héphaïstos lui dessine un corps et un visage sublimes. Athéna lui apprend les travaux qui reviennent aux femmes, et l’habille d’une parure magnifique. Aphrodite lui attribue la grâce et Apollon le don de la musique. Zeus est ravi, mais il veut que cette femme ait des défauts. Qu’à cela ne tienne. Hermès lui apprend le mensonge, la perfidie et la curiosité et Héra lui attribue la jalousie. (Aaahh quelle belle image de la femme, vraiment…)

Pour finir, Zeus lui offre une jarre (que l’on appelle aujourd’hui boîte) contenant les maux de l’humanité qui n’existent pas encore. On y trouve la maladie, la vieillesse, la famine, la misère, la guerre, la folie, la tromperie, le vice, l’orgueil, la passion… mais aussi l’espérance.

Il tend la boîte à cette première femme mortelle en lui disant : je t’appellerai Pandore, “celle qui est le don de tous les Dieux.” Il lui demande aussi de ne jamais s’en séparer et surtout, de ne jamais l’ouvrir.

Ce qui devait arriver…

Pendant ce temps, Prométhée avait mis en garde son frère et lui avait demandé de ne jamais accepter les cadeaux de Zeus, ce fourbe. Épiméthée promit, mais lorsque Hermès lui offrit la main de la belle Pandore (à qui on n’avait visiblement pas demandé son avis), il ne put résister. Le mariage a lieu et ils coulent des jours heureux.

Pandore garde précieusement sa boîte, non sans s’interroger sur son contenu. Elle n’a pas oublié qu’elle ne doit l’ouvrir sous aucun prétexte, mais comment résister à la tentation en l’ayant sous les yeux du matin au soir ?

Si vous avez bien suivi le début de l’histoire, vous savez que Hermès avait généreusement attribué la curiosité à Pandore. Un jour, tandis qu’elle est seule, elle cède… Elle prend la boîte entre ses mains et soulève le couvercle.

C’est ainsi que tous les maux de l’humanité s’abattirent sur les hommes. Zeus tenait sa vengeance. Seule l’espérance n’eut pas le temps de s’échapper (avant que Pandore ne se rende compte de sa bourde et referme le couvercle) et resta à jamais enfermée.

Quand je vous disais que la mythologie a dû être écrite par des hommes. Quelle misogynie ! Comme si la femme était la cause de tous les malheurs, comme lorsque Ève a soi-disant croqué la pomme…

Quand utiliser cette expression ?

Parfois il vaut mieux tourner autour du pot qu’ouvrir la boîte de Pandore.