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tomber des nues

Tomber des nues

Tomber des nues

Pourquoi, lorsque l’on est extrêmement surpris dit-on que l’on tombe des nues ? Personnellement, je ne suis accrochée à aucune personne dénudée (pas en public en tout cas) tandis que l’on m’apprend une nouvelle capable de m’en faire tomber. Encore un mystère de la langue française qui s’apprête à être résolu. Je peux déjà spoiler : il n’y a aucun rapport avec quelconques femmes à poil. Désolée pour les coquin(e)s.

Que sont les nues ?

Et bien c’est très simple, comme le dit si joliment Alain Rey dans son ouvrage 200 drôles d’expressions : “(…) le nuage est aux nues ce que le feuillage est aux feuilles”. Oui, vous avez bien compris, les nues ne sont rien d’autre que des nuages. On reconnaîtra son dérivé “nuée”, plus fréquemment utilisé. Ces mots, tout comme noce, nubile ou nuptial, viennent du latin nubes.

Et le rapport avec l’expression ? Me diriez-vous. J’y viens, un peu de patience.

À son origine, au XVIIe siècle, on utilisait cette locution lorsque quelqu’un arrivait à l’improviste. Il tombait des nues, comme aujourd’hui il pourrait tomber du ciel. Le verbe “tomber” marque ici la soudaineté. Très rapidement, sa signification a évolué de ce que provoque la surprise vers l’état de surprise en lui-même.

Quand utiliser cette expression ?

Je suis tombée des nues lorsque je vous ai vus prendre la poudre d’escampette.